dysfonction érectile

 

La dysfonction érectile est un sujet restant toujours sensible, beaucoup d’hommes n’osent pas en parler. on estime que pour cette raison le diagnostic du dysfonctionnement érectile (DE) n’est même pas pas fait dans plus de 70% des cas. Le diagnostic peut être classé sur 3 modes.

Le questionnaire

Le questionnaire du patient doit englober la totalité de la dysfonction érectile. Celle-ci comporte 3 secteurs qui peuvent être tous ou partiellement troublés :

  • Le désir sexuel ou libido
  • L’érection
  • L’éjaculation

L’indice international de la fonction érectile (IIEF) est utile pour une objectivité et un contrôle du déroulement des troubles et comprend 15 questions types (IIEF15). Une version réduite de ce questionnaire à 5 questions est aussi proposée. Il sert à relever certains aspects particuliers d’éventuelles maladies comme le diabète sucré et l’hypertension ainsi que des facteurs à risque comme le tabac (nicotine) ou l’alcool. La prise de médicaments ainsi que la situation sociale et les problèmes de couple sont à signaler.

L’examen physique clinique

L’examen physique est en général consécutif au questionnaire. L’examen et l’évaluation des organes génitaux externes :

  • Glandes mammaires
  • Pénis
  • Bourses
  • Testicules, épididyme et canal déférent
  • Prostate

Analyses biologiques

Les analyses de sang et d’urine aident à identifier des maladies qui peuvent être la cause d’un dysfonctionnement érectile. En font partie:

  • L’hypogonadisme
  • Le diabète
  • L’insuffisance rénale
  • D’autres recherches sont possibles.

Le bien fondé de ces examens et analyses reste à l’initiative du médecin qui ajustera en fonction du questionnaire et ensuite le cas échéant des examens de la suite à donner. L’ensemble des 3 modes de diagnostiques est rarement nécessaire.

 

 

Article actualisé en juillet 2022