Son évocation fait frémir, mais le cancer appartient à l’histoire de l’humanité. Les traitements par radiothérapie et hormonothérapie (thérapie hormonale) existent depuis la fin du 19ème siècle. La chimiothérapie est découverte suite à l’utilisation du gaz moutarde durant la Première Guerre mondiale.
Bien que la recherche et les dépistages se soient accélérés au 20ème siècle, les tumeurs malignes tuent presque autant qu’en 1960. Le Docteur Schwartz, cancérologue de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris rappelle que la mortalité n’a reculé que de 13 % entre 1960 et 2010. Plus récemment, l’Institut de Veille Sanitaire a rendu publique une estimation de l’incidence et de la mortalité entre 1980 et 2012. Cette dernière régresse de 4.4 % chez les hommes, et de 2.4 % pour les femmes.
Le même organisme national a prévu pour 2017, 400 000 nouveaux cas de cancers, et 150 000 décès. Cela représente un taux de mortalité de plus de 37 %. Le cancer touche directement, ou indirectement l’ensemble de la population.
Le traitement métabolique du cancer : une nouvelle approche de la maladie
Le Docteur Schwartz œuvre pour le bien des malades au développement de traitements novateurs et non toxiques du cancer. Il présente, dans son dernier ouvrage « Cancer, un traitement simple et non toxique », sa conviction basée sur ses travaux et sur ceux du Prix Nobel allemand Otto Warburg.
Le processus tumoral est le résultat d’une perturbation de la respiration cellulaire, connu sous le nom « d’effet Warburg ». La cellule cancéreuse a un métabolisme anormal. Elle est avide de sucre mais elle ne peut pas le brûler (comme dans une cellule normale).
Dans le cas des cancers, les centrales énergétiques des cellules (les mitochondries) ne fonctionnent pas correctement. Ce dysfonctionnement respiratoire ne leur permet pas de remplir leur fonction de production d’énergie par combustion du sucre. Pour répondre à cette situation anormale, la cellule va grossir, se diviser et proliférer (synthétisation des membranes des cellules et multiplication cellulaire).
En complément des traitements par chimiothérapie (gaz), radiothérapie (rayons) ou hormonothérapie (hormones), le traitement métabolique devrait favoriser la remise en service des mitochondries. Le but étant de permettre à la mitochondrie de brûler le sucre et donc de ralentir la croissance du cancer.
Le traitement métabolique semble majorer l’efficacité du traitement conventionnel et doit être associé à une thérapie ciblée, une radiothérapie ou chimiothérapie à dose raisonnable et exclusivement après consultation du médecin traitant ou du cancérologue. Il est également important de l’associer à un régime alimentaire cétogène (pauvre en glucides, riche en graisses).
Comment fonctionne le traitement métabolique ?
Pour une prise en charge responsable, le traitement métabolique complète une thérapie conventionnelle, si possible ciblée et exclusivement après consultation du médecin traitant ou du cancérologue. Il se base sur l’administration d’un complément alimentaire associant de l’acide alpha-R-lipoïque et de l’acide hydroxycitrique. Ces deux molécules vont rendre aux cellules malades leur capacité à respirer, pour retrouver un fonctionnement habituel.
Une étude française réalisée sur 20 000 souris a démontré les bienfaits de l’association de l’acide alpha-R-lipoïque (ou du sodium R-lipoate) et de l’acide hydroxycitrique. En 2012, une observation sur une dizaine de patients volontaires a été menée outre-Atlantique. Les résultats sont encourageants. L’efficacité de ce dernier peut être améliorée par un régime alimentaire cétogène (pauvre en glucides, riche en graisses).
Comment suivre le traitement métabolique ?
L’acide alpha-R-lipoïque améliore la combustion du glucose dans la mitochondrie. L’acide hydroxycitrique ou hydroxycitrate de calcium se trouve dans le fruit du Garcinia cambogia. Il réduit l’absorption glucidique par l’organisme. C’est l’association de ces deux molécules qui donne son efficacité à la formule. Le protocole conseillé est la prise quotidienne sous forme orale de 1600 mg par jour d’acide alpha-R-lipoïque ou de sodium R-lipoate (800 mg le matin et 800 mg le soir), et 2400 mg d’acide hydroxycitrique extrait de Garcinia cambogia contenant 60% d’acide hydroxycitrique (800 mg, matin, midi et soir).
Pour faciliter la prise du traitement, il est conseillé de privilégier des compléments alimentaires associant les deux molécules avec un dosage précis correspondant à celui recommandé par le Docteur Schwartz. Cela permet de prendre un nombre limité de gélules, sans risque d’erreur dans le dosage. La qualité, l’origine des principes actifs utilisés et le coût sont également des éléments importants dans le choix du complément alimentaire le plus adapté pour suivre le traitement métabolique.
« Avec le traitement métabolique, nous avons un moyen de ralentir la maladie, parfois même de la stopper. » (Dr Laurent Schwartz)
Références :
Schwartz L., Cancer : un traitement simple et non toxique. 2016, Editions Souccar