L’aromatogramme est un moyen de mesure in vitro du pouvoir antibactérien des huiles essentielles.
C’est un examen de laboratoire qui ressemble à un antibiogramme mais où les antibiotiques sont remplacés par des huiles essentielles préalablement sélectionnées et de composition biochimique connue grâce à des analyses de laboratoire (chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectromètre de masse).
L’aromatogramme permet de déterminer l’efficacité in vitro des huiles essentielles. Les résultats obtenus permettront de préparer avec précision une synergie d’huiles essentielles afin de lutter contre le germe en cause.
Les analyses de laboratoire nécessaire pour l’aromatogramme des huiles essentielles
La chromatographie
La chromatographie en phase gazeuse est réalisée grâce à un appareil sophistiqué qui permet d’identifier les molécules aromatiques présentes dans une huile essentielle (jusqu’à 450 molécules aromatiques). Le graphique fourni par le chromatographe comporte une série de pics. Chaque pic représente une molécule aromatique bien spécifique qui est identifiée par logiciel.
Le spectromètre
Le spectromètre de masse détermine la proportion relative de chacune des molécules aromatiques d’une huile essentielle (composition quantitative).
L’aromatogramme des huiles essentielles est-elle fiable ?
La fiabilité consiste à pratiquer plusieurs aromatogrammes en même temps sur le même germe et d’obtenir des résultats identiques. Les mêmes techniques de laboratoire doivent toujours être utilisées. Comme pour le spectre antibactérien, en principe, les résultats obtenus in vitro sont réservés à la transposition in vivo.
Limites de l’aromatogramme
Les huiles essentielles les plus actives sont pratiquement toujours les mêmes. L’aromatogramme est alors plutôt réservé aux cas les plus rebelles, lorsque les huiles essentielles classiquement utilisées se révèlent inefficaces.