Un Français sur deux se nettoie quotidiennement les oreilles à l’aide de cotons-tiges. Très prisée, cette méthode peut pourtant se révéler néfaste : utilisés trop fréquemment et de manière inappropriée, ces bâtonnets ouatés peuvent favoriser la formation de bouchons de cérumen. Nous vous présentons une alternative qui a fait ses preuves depuis des siècles pour l’hygiène de vos oreilles : la bougie auriculaire.
Le cérumen : qu’est-ce que c’est ?
Le cérumen est une substance jaunâtre comparable à de la cire, qui est sécrétée par le conduit auditif. Sa présence dans l’oreille est bénéfique : il protège des germes et des bactéries, aide au nettoyage, et permet de lubrifier la paroi auditive. Pour se faire, le cérumen s’écoule tout seul vers l’extérieur de l’oreille.
Si la production de cérumen est donc bénéfique, la formation de bouchons, suite à une inflammation du conduit ou à un nettoyage inadapté ou excessif, peut s’avérer négative. Des bourdonnements et/ou une surdité passagère peuvent se manifester.
Une bonne hygiène appropriée de l’oreille est alors essentielle pour éviter ces désagréments : au revoir les cotons-tiges, bonjour les bougies auriculaires !
Une méthode ancestrale qui a fait ses preuves
Les bougies auriculaires ou bougies d’oreilles sont une technique traditionnelle ancestrale dont l’origine remonterait à la réserve amérindienne Hopi, installée dans l’actuel état de l’Arizona. Certaines traces de l’utilisation de cette technique ont également été retrouvées en Asie, ainsi que dans nos campagnes françaises ! A l’époque, la fabrication de ces bougies restait artisanale : à base de toile cirée ou de feuilles de maïs ou de tabac enroulées. Cette technique a rapidement été prisée pour son efficacité.
En brûlant, la bougie auriculaire a deux effets sur votre conduit auditif :
- Grâce à la chaleur qui pénètre dans l’oreille, l’irrigation sanguine est stimulée, et le ramollissement du cérumen est favorisé.
- La remontée d’air chaud que la bougie provoque permet de créer un « effet cheminée : une aspiration à la base du cône : les impuretés et les dépôts présents dans le canal auriculaire sont alors éliminés.
La bougie auriculaire possède également d’autres avantages : elle réactive la respiration cutanée, et rétablit la tension correcte du tympan qui peut être mise à mal par des variations de pression (séjour en montagne, voyage en avion, pratique de la plongée…).
Les bougies auriculaires Otosan incontournables en matière de sécurité
Les bougies auriculaires Otosan sont remarquables pour leur avancée en termes de protection, d’efficacité, de sécurité et de facilité d’utilisation.
Fabriquées à partir d’un tissu naturel et de cire, enrichies en propolis, les bougies auriculaires Otosan vous offre un traitement doux et naturel pour l’hygiène de vos oreilles. Des efforts ont été faits afin d’améliorer le dispositif de sécurité intégré, garantissant une quadruple sécurité inédite. Elles sont en effet composées :
- D’une bague brise-flamme qui permet à la flamme de s’éteindre automatiquement, sans que vous ayez à intervenir.
- D’un disque de protection mettant la zone autour de l’oreille à l’abri de tout débris enflammé.
- D’un dispositif Drop Stop : un filtre garantissant que les débris ne tombent pas à l’intérieur du cône.
- D’un applicateur certifié Comfy qui garantit un traitement sûr et confortable.
Utilisation des bougies auriculaires Otosan
- Allongé sur le côté, vous devez introduire la partie mince du cône dans votre oreille.
- Une fois le cône correctement positionné, allumez la partie supérieure (l’aide d’une tierce personne est fortement recommandée).
- Attendez ensuite que la bougie se consume jusqu’à la bague brise flamme, puis retirez le cône et plongez-le dans un verre d’eau.
Les bougies auriculaires Otosan sont vendues par paire. Testées cliniquement, elles bénéficient de la norme CE.
Distinguer bouchons de cérumen et maladie de Ménière
Comme dit plus haut, les bougies auriculaires sont un moyen efficace pour éliminer les bouchons de cérumen, mais il se peut que les symptômes persistent. Il faut donc pouvoir les distinguer par rapport à la maladie de Ménière.
Un bouchon de cérumen se forme lorsque le cérumen ne s’élimine plus naturellement du conduit auditif. Plusieurs facteurs peuvent entraîner un bouchon dont l’une des causes principales sont les cotons tiges qui doivent normalement être utilisés une fois par mois pour nettoyer l’entrée du canal auditif, seulement. Néanmoins, utilisé de façon excessive, le coton tige peux provoquer un bouchon de cérumen car il va tasser et stimuler la production de ce dernier.
Les symptômes du bouchon de cérumen se caractérisent principalement par des sensations d’oreille bouchées ou de pression dans les oreilles, une irritation ou démangeaisons du conduit auditif, des bourdonnements ou acouphènes, des vertiges ainsi que des troubles de l’audition, par exemple une baisse des capacités auditives.
Du côté de la maladie de Ménière, les symptômes se rapprochent du bouchon mais c’est une toute autre pathologie. Il s’agit d’une maladie qui touche l’oreille interne, c’est-à-dire au niveau de l’audition (l’organe de l’ouïe, la clochée) et au niveau de l’équilibre (le vestibule). Ces deux organes sont remplis d’un liquide nommé l’endolymphe et la maladie de Ménière se caractérise par un excès de production de ce liquide.
A ce jour, la cause de la maladie de Ménière reste inconnue. Elle se caractérise par des symptômes semblables aux bouchons de cérumen, comme des vertiges accompagnés de sifflements et de bourdonnements d’oreilles ainsi que des baisses d’auditions. Mais ces symptômes sont plus prononcés que ceux des bouchons et peuvent même aller à des crises de vertiges et des rémissions qui peuvent durer plusieurs mois.
Il n’existe pas de traitement pour la maladie de Ménière, mais ses symptôme se soulagent et se rarifient avec le temps (entre 5 à 10 ans). Il existe néanmoins des dispositifs médicaux qui permettent de soulager la maladie, comme le dispositif P100. Ce dispositif est un insuffleur, qui va insuffler dans le conduit auditif, une très légère pression positive permettant de soulager les symptômes de la maladie de façon efficace et rapide.
Entre bouchon de cérumen et maladie de Ménière, la différence est fine. Si après avoir éliminé le bouchon, les symptômes persistes, n’hésitez pas à consulter votre médecin afin de détecter la nature de ces symptômes.