Les raisons pour lesquelles les lubrifiants traditionnels endommagent le sperme sont liées à l’acidité (pH) et l’osmolarité.
La valeur du pH optimum pour la migration et la survie des spermatozoïdes est situé entre 7.0 et 8.5 (selon le manuel de l’OMS pour l’examen de semence humaine et l’interaction du mucus cervical avec le sperme (4ème édition, 2000)). Le sperme est très sensible à un pH trop bas (acide) et également à un pH trop haut (alcalin). Au dessous d’un pH de 6.9, le taux de spermatozoïdes survivants diminue avec la baisse de pH.
Le sperme est aussi sensible à une haute ou basse osmolarité. En effet l’osmolarité du milieu influence la taille des spermatozoïdes qui peuvent ainsi diminuer ou augmenter au-delà de leurs limites de volume critique. Une osmolarité physiologique au environ de 360 mOsm/kg (celui du sperme) est meilleure pour la survie des spermatozoïdes.
Habituellement les ingrédients tels que glycérine ou propylène glycol (utilisés dans la majorité des lubrifiants), ont de hautes osmolarités. Si des glycols ou des huiles minérales sont dans le lubrifiant que vous utilisez, vous pouvez supposer que sa formule peut endommager les spermatozoïdes.
Au contact de l’eau le spermatozoïde a besoin d’une solution saline. Quelques personnes vous diront d’utiliser un peu d’eau chaude… Ne le faîtes pas!
La salive contient des enzymes digestives qui réduisent la mobilité du spermatozoïde lorsqu’il est en contact.
Un lubrifiant non spermicide ne veut pas dire qu’il est bon à la survie des spermatozoïdes, cela veut dire qu’il n’y a pas de produits actifs pour détruire les spermatozoïdes.